Sagitta A. Hadawi
Quidquid latine dictum sit altum sonatur
Nom : Hadawi
Prénom(s) : Sagitta Artemidis
Âge : 19 ans
Orientation sexuelle : Asexuelle
Groupe :
Métier :
Classe : B
Filière : Philosophie (L1)
Cheveux : Noirs, mi-longs, bouclés, souvent emmêlés car pas brossés très souvent.
Yeux : Gris, avec des paupières souvent à demi baissées et des sourcils qui, naturellement hauts, accentuent l'air endormi.
Taille : 1m82.
Poids : Maigre (malsaine).
Style vestimentaire : Vêtements généralement vieux et noirs, gris ou blancs.
Signes distinctifs : Son allure androgyne.
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Je suis née en Australie de parents professeurs, respectivement de latin et grec pour ma mère, et de philosophie pour mon père. Respectivement roumaine, et français. La question qui se pose donc est : pourquoi l’Australie ? La réponse tient en trois mots : lune de miel. Ils ont pris avec eux, toujours respectivement : une flûte de Pan, et une guitare folk. Pas de téléphone, et ils n’ont laissé aucune adresse — évidemment.
Leur lune de miel aura duré six ans. Et, je dois dire que rien n’est plus plaisant que de vivre une lune de miel. Les souvenirs que j’ai de cette période, vagues et fugaces, sont ceux d’une vibration continuelle, et d’une inconstante insouciance — j’ai connu le danger mais jamais la peur. Ou plutôt si, j’ai connu la peur, mais elle naissait toujours de l’intérieur et, confrontée au réel, aux monstres qui m’entouraient et qu’on m’encourageait à contempler, même de loin, elle finissait par se taire.
Il fallait bien réussir dormir avec des araignées pour compagnie.
Lors de la nouvelle lune, mes parents sont retournés dans leur Europe natale, mais en France. La nouvelle lune est la phase de l’exil. Pour ma mère, pour moi ; pour mon père aussi : c’était l’exil de la lune de miel, pour s’engager dans un monde qu’il n’avait plus fréquenté depuis des années. Lui, à la différence de moi, le connaissait déjà ; ma mère, à la différence de moi, était une habituée de l’étrangeté. Elle avait son petit bagage à elle, et n’avait cessé de le transporter d’un lieu à l’autre, tout au long de sa vie, de contempler des lieux nouveaux, de rencontrer des étrangers ; je n’avais encore aucun autre bagage que la portion congrue d’individualité que j’étais, encore amalgamée à celles de mes parents, et au souvenir des araignées. Et je n’oublierais jamais le sentiment intime et poignant d’un chez moi idéal, vers lequel, irrémédiablement, je tendais.
♦ Age : //
♦ Ton niveau rp :
♦ Es-tu un dc ? si oui, de qui ? : Non !
♦ Comment nous as-tu trouvé ? Célestine m’a parlé de vous
♦ Un mot ?
♦ Avatar : Ce sont mes dessins, pas besoin de le recenser !
