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Est-ce toi, ma fatalité ? (avec Sören A. Mikkelsen)

Anonymous
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Jeu 6 Juil - 15:15
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Page 0 : Introduction




Je viens d'arriver dans ce lycée, enfin, cette académie. Comment pourrais-je annoncer ça ? C'est bizarre. Je me vois affubler d'un pouvoir étrange et mes souvenirs disparaissent peu à peu. Je ne me souviens plus de ma vie d'antan avec autant de précision et ça me perturbe. Alors voilà. J'ai décidé pour la première fois de ma vie de faire un "journal intime". Je me trouve con à dire d'emblée ça alors que c'est un terme qui me rappelle des minettes boutonneuses, mais appelons un cochon un porc. Plutôt que de parler de mes sentiments personnels et de ce que ça engendre, je parlerais ici de mon histoire passée. Commençons tout de suite avec les bases.

Ma mère s'appelait ... en vérité, je ne me souviens pas de ma mère biologique, je sais juste qu'elle était là au début. Mon père, un alcoolique, fier d'être de la famille Okoñ et ne l'ayant pourtant pas si bien représenté, est venue en France après l'avoir quitté. J'ai appris qu'elle était morte il n'y a pas si longtemps. Mon père s'appelle Chaim Okoñ. Qu'il y a-t-il à dire de plus ? Je ne l'aime pas. J'aimais ma mère, du moins c'est la sensation qu'il m'en reste, et il m'a éloigné d'elle.
J'ai huit frères et sœurs avec qui je forme une famille recomposée. Celle qui nous a recueillis et nous a traités comme ses enfants s'appelle Marie Chantal. C'est une femme amère pas toujours très juste, mais elle a été là quand mes frères avaient besoin d'amour.

Il y a tout d'abord mes frères biologiques : David est le plus âgé, il est un peu attardé pour dire les choses comme elles sont, j'imagine qu'il a dû voir et vivre des choses en Pologne dont je n'avais pas idée. À vrai dire, mes trois frères étaient tous un peu "dans leur monde", mais David, c'était le pire. Je ne l'ai jamais vraiment considéré comme quelqu'un de la famille, il était trop absent. Ensuite, il y a Yoan suivi de peu par Cyril. Très complices, ils ne se quittaient pas. Ils se sont ouverts peu à peu au monde grâce au soutien de Marie-Chantal. Je me souviens qu'ils aiment beaucoup la moto. Et pour finir, moi, Aimé, je suis le cadet.

Vient ensuite les enfants de Marie-Chantal. Eux aussi n'avait pas connu une enfance heureuse. De ce que j'en sais, l'ex mari de ma belle-mère la frappait. Enfin, toujours pour nommer une fleur une pivoine, il voulait battre ses enfants et Marie-Chantal servait de "mur". On voyait à travers cet acte qu'elle les aimait profondément même si elle reproduisait un peu le même comportement maintenant qu'elle ne le subissait plus. Combien de torgnoles on s'était pris, tous autant que nous étions ? Si je pouvais soupirer par écrit, ce serait à ce moment-ci.

Tout portait le nom Fontaine venant de leurs pères : tout d'abord, le capricieux et chouchouté Eric. Il pouvait chier sur la table que sa mère ramasserait. Puis Bruno, non désiré. Tout le contraire d'Eric, il était gentil, charmeur et détesté. En fait, à part, le premier, Marie-Chantal n'aimait pas ses gosses. C'est triste de dire ça alors que je suis persuadé qu'elles les aimaient tout de même, mais pas autant. Je crois bien qu'elle s'est plus occupée de mes frères que de son second fils et de ses filles. Pour présenter mes sœurs, la première fut Christiane, portant le prénom de la maîtresse de son père et s'étant fait violer par celui-ci, elle ne commençait pas très bien dans la vie... Je reviendrais sur elle plus tard dans ce journal, elle occupe une place particulière dans mon cœur. Nous n'avions qu'un an de différence, elle plus âgé que moi. Je pense même que je l'ai aimé tout comme on aimerait sa mère. Elle m'a appris le bonheur, en quelque sorte.
Enfin .. Nouvelle place pour un soupir, j'imagine.

Après elle, il y a Corinne, blonde, grande, tout l'opposé de sa sœur aînée. C'était marrant à constater, dans cette famille, tout le monde était différent. Et l'apogée fut atteint avec la dernière, fille de Chaim et de Marie-Chantal. Elyse. Petite, cheveux crépus alors que tout le monde dans la famille avait les cheveux raides et blonds alors que les deux parents étaient bruns. Avec le même caractère qu'Eric et une place encore plus importante que lui. De quoi faire péter plus d'un câble à tout le monde. "La petite favorite".


© Jawilsia sur Never Utopia





 

 

   
avec Sören A. Mikkelsen

 

 


Aimé se balade après les cours, aimant et adorant la solitude. Il est tout de même passé chez lui pour changer de tenue. C'était bête non ? Il avait pris la peine de retourner dans le village des lapis-lazuli juste pour montrer que non, monsieur n'est pas en cours et que donc il peut mettre une tenue appropriée. La vérité était qu'il se souciait beaucoup trop des apparences. Et néanmoins, il aimait le fait que cet endroit soit désertique. Il fait chaud et pourtant, il est en gilet, encore une fois, tout ça pour être beau et classe si jamais quelqu'un l'aperçoit au loin. C'est complètement absurde de sa part. Le pire est qu'il a tout prévu ! Si une personne l'approche de trop près, il n'a rien en dessous de son haut (comprenez pas de tee-shirt) afin de se mettre à poil et la faire fuir. Et il passerait pour un pervers... Et si la personne ne bougeait pas ? Sans nul doute, ce serait lui qui se mettrait à courir. Voilà comment il est, Aimé. Il aime jouer avec autrui, surtout les inconnus, mais il ne faut pas lui faire peur en restant trop près de lui. Il fuit l'amitié spontanée. Il préfère les développements lents, à son rythme. D'ailleurs, il n'avait pas vraiment de rythme de vie. Il courrait partout, sportait partout et pour quoi ? Pour faire le légume en classe ? Non, pour oublier, comme s'il n'avait pas déjà oublié, tout oublié. Il ne se souvenait de rien, ça ne le rendait pas triste pour autant. On dit que les souvenirs sont porteurs de malheur, était-ce vrai ? Pourquoi était-il si insouciant et heureux sinon ? Ce n'était cependant qu'un voile, une facette, il le savait. Il s'assoit sur un banc du parc. Il se souvient qu'il avait enterré quelque chose ici, quelque chose concernant sa vie d'avant, mais il ne s'en souvient plus. Ça non plus... Par contre, cette phrase est restée, comme une conviction intemporelle :
"Il faut que j'enterre [...] puisque je n'y croirais pas en le lisant. Il faut que quelqu'un me le raconte pour que je me l'imagine, quelqu'un qui me fera croire qu'il me connaissait, qui me racontera ce qu'il a appris à travers [...]"
Cette phrase en petits morceaux & lambeaux, tout comme sa mémoire.
 


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Sören A. Mikkelsen
Sören A. Mikkelsen
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Sam 8 Juil - 10:27
Sören A. Mikkelsen

ft. Aimé, le mystère

ft. Sören, le curieux

「 Memory 」
Des tragédies arrivaient plus souvent que ce que l'on pouvait penser. Un jour, tout va bien, puis en quelques secondes ou minutes, notre monde entier s'écroulait. L'annonce d'une maladie, d'un décès, d'une séparation... Il y avait plein de facteurs qui pourraient nous plonger au plus bas, tous relatifs en fonction de la personne à qui cela arrivait.

La tragédie du jour était la perte de mémoire. Il était amusant de voir à quel point la mémoire était précieux pour quelqu'un. Même si beaucoup de personnes pourraient dire que la perte de mémoire n'était pas si importante, que pire pourrait nous arriver ; la perte de mémoire détruisait une partie de ce que l'on était. Oublier des souvenirs, bon comme mauvais, nous changeait. Ils étaient ce qui faisait que l'on était nous, ils nous forgeaient. Par conséquent, la perte de mémoire ne devrait pas être pris à la légère.

Ce fait, je l'avais appris grâce à un journal que j'avais trouvé. Un journal qui était comme un appel à l'aide contre la perte de mémoire. L'auteur de celui-ci semblait se battre pour ne pas oublier. Des événements heureux comme des événements tristes. Cela lui semblait si important qu'il avait relater une majeure partie de son enfance, notamment l'histoire de sa famille.

Personnellement, je n'avais jamais été proche de ma famille. Pour moi, ils étaient juste une figure flou dans mes souvenirs. Je savais qu'ils existaient, en même temps, j'avais bien eu besoin de parents pour naître, mais, ils ne signifiaient rien pour moi. Ils avaient juste le rôle de géniteur et cela s'arrêtait là. Je doutais même qu'un jour, ils aient fait quelque chose pour moi. Malgré tout ce qui m'étaient arrivés, je n'avais aucun souvenir d'eux me défendant.

Par conséquent, cela me faisait légèrement bizarre de voir quelqu'un si attaché à sa famille, même si elle était loin d'être parfaite. Néanmoins, cela ne signifiait pas que je ne souhaitais pas l'aider. J'avais peut-être pas le même point de vue que lui sur la famille, mais cela ne m'empêchait pas de me sentir triste pour lui.

Je m'étais donc donner la mission de l'aider. Je ne pouvais pas le laisser souffrir ou vivre sans ses souvenirs qui semblaient lui être si chers. Et puis, j'étais tout de même curieux. Je voulais savoir ce qui avait déclencher cette perte de la mémoire. Si c'était vraiment lié avec son entrée à l'académie ou pas...

Le journal disant qu'il appartenait à un certain Aimé Okoñ, je me mis à la recherche de cette personne pendant des jours pour enfin découvrir que c'était un lycéen appartenant au Lapis-Lazuli. Et, aujourd'hui même, j'allais essayer de le contacter. Pour cela, j'avais réduit mes recherches au parc, lieu où j'avais trouvé le journal. Mes cours pour la journée étant fini depuis un moment, privilège d'être dans une filière artistique, je me promenai dans le parc en espérant le trouver à un moment ou un autre.

Apparemment, c'était mon jour de chance car en fin de journée, je l'aperçus au loin. Il s'était assis sous le kiosque et je ne tardais pas à le rejoindre. Toujours d'une démarche nonchalante – j'allais pas non plus arriver à côté de lui tout joyeusement en lui tendant le journal – je me rapprochai du kiosque et m'arrêtai à l'entrée même du kiosque, m'appuyant contre une des barres métalliques.

- N'as-tu pas peur de mourir ? lâchais-je d'un ton sérieux en désignant le kiosque « maudit ».

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