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Pause cristalline [PV : Haru Kamukura]

Miki Valentine
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Sam 2 Sep - 17:08
Miki Valentine
ft. Haru Kamukura & Miki Asuhana
...

Pause cristalline
En marchant, tu te repassas encore ta liste de choses à faire, histoire de vérifier si tout était correctement exécuté. Tu avais passé la matinée à réviser tes prochains contrôles, et tu pensais prendre encore un peu de temps ce soir pour être sûre de tes connaissances. Ensuite, tu avais dû résoudre un énième cas de fuite d'eau auquel tu étais habituée, au moins, tu pourrais toujours te reconvertir dans la plomberie. Et après, tu avais décidé qu'après tout ça, tu méritais bien une pause bouillotte pendant dix minutes. Ce qui était prévu, puisque tu t'étais rendue compte que ça avait duré quelques quarante minutes supplémentaires, fautes d'avoir un repère temporel sous le nez. Et surtout, fautes de facilités à te relever, durs moments où tu te disais que des fois, t'aurais bien aimé faire partie du sexe opposé pour ne pas avoir affaire à ce problème. Enfin, beaucoup de filles ne semblaient pourtant pas autant souffrir que toi, mais tu te disais que la chance ne t'avait juste pas souri. Et puis clairement, tu ne voyais pas l'intérêt de te farcir ça alors que tu étais déterminée à ne pas vouloir d'enfants, carriériste comme tu étais lorsque le sujet était abordé. Des fois aussi, tu te demandais s'il n'existait pas un moyen d'empêcher ça à la naissance, mais l'idée en elle-même était si débile que tu préférais l'oublier. Ce n'était pas très intelligent et puis franchement, tu n'avais pas de temps à perdre avec ça, si on en croit ta perspective. Tu avais prévu de faire tant de choses aujourd'hui, et tu ne comptais pas te coucher avant d'avoir tout fait, qu'importe si tu devais y passer la nuit.

D'ailleurs ce matin, tu avais eu une tête affreuse, conséquence d'une nuit agitée, preuve en était de tes cheveux, si désespérants. T'avais même dû les recoiffer avant de sortir tellement ils avaient décidé de partir dans tous les sens, et c'était pas faute d'essayer de les discipliner un minimum. Pire que l'autre Morganite que tu avais chopé en pleine sieste alors qu'il aurait du être en cours. Tes cordes vocales s'en souviennent encore, car tu avais crié plus fort que jamais en un an et demi de présence, comme quoi tu avais eu le temps de travailler ta voix. Mais tu avais deux ennemis que tu galérais à dompter et déjà qu'un, c'était beaucoup, tu te serais volontiers passée du deuxième, mais c'était plus fort que toi, tu détestais être témoin d'une déchéance sans pouvoir faire quelque chose. Heureusement, c'était un jour sans cours, où tu n'étais pas obligée de hurler sur les mauvais éléments, partis dehors pour la plupart. Et dans ces moments là, tu t'autorisais -car mine de rien on pourrait croire que tu t'autorises beaucoup de choses- un petit tour dans la serre de cristal, ton lieu préféré, celui que tu fréquentais le plus durant ton temps libre lorsque tu n'étais pas hors des murs de l'académie. Ça te permettait aussi de voir si les fleurs se portaient bien et d'en apprendre plus, mais au fond, tu ne t'en lassais pas malgré le temps que tu y passais. Tu avais donc pu aisément apprendre le nom des diverses fleurs résidant ici, et tu leur portais toujours ce même regard émerveillé, en te demandant si plus tard, en tant que fleuriste, tu serais capable de rendre les fleurs dont tu t'occuperais aussi belles.

C'est ainsi qu'après une marche dans un parc toujours aussi plaisant, tu atterris au fond de celui-ci, sans te soucier des environs, car tu connaissais désormais le chemin par cœur, donc aucune raison de s'inquiéter, car tu savais que peu appréciait ton comportement strict -en même temps il faut bien quelqu'un pour aider à la discipline d'un tel établissement- mais de là à venir t'agresser, la plupart ne te prenait même pas au sérieux, sûrement à cause de ta petite taille. Tu ne voyais donc pas de réelles raisons de s'inquiéter, surtout avec une aussi longue période de tranquillité qui semblait bien partie pour continuer. Poussant donc la porte avec une sorte de prudence habituelle, tu t'assuras encore une fois que tu n'avais rien oublié, puis tu entras, contente d'avoir tout fait d'après ta liste mentale. Le pas bien plus posé que d'habitude, l'air absorbé que tu prenais te faisait perdre un an, et changeait de ton visage refermé. Tu marchais tranquillement parmi les allées fleuries, t'arrêtant devant celles dont tu doutais de l'appellation, tentant de t'en rappeler, prononçant un nom, avant de fourrer une main dan ta besace. Le carnet désiré en main, tu regardais alors pour savoir si tu avais vu juste. Si c'était le cas, tu continuais, sinon, tu restais immobile à le répéter plusieurs fois. Pour celles qui t'étaient inconnues au bataillon, tu te contentais donc de les dessiner avec leur nom à coté, avant d'entamer des recherches là dessus à la bibliothèque plus tard. Un petit manège fréquent, dont tu ne te lassais pas, telle une leçon prise en autodidacte, c'était ton petit jeu, celui qui t'amusait plutôt pas mal.

Beaucoup ne verraient pas ça comme un jeu certes, mais toi, ça t'amusait, même si encore une fois, ceux qui connaissaient ton attitude auraient un mal fou à mettre ''Miki Asuhana'' et le verbe ''amuser'' dans une même phrase. Enfin, qu'importe l'image que tu donnais de toi, tu avais une route choisie et hors de question d'en dévier. Et c'était tellement grand que ça durait un certain temps, temps que tu craignais d'ailleurs de ne pas posséder pleinement, à cause d'une pause bouillotte trop longue notamment. Tu t'en voulais un peu pour ça, alors tu accéléras légèrement le pas. Enfin, cela ne dura pas bien longtemps, puisque ton regard aiguisé -enfin seulement pour les infractions et les fleurs- tomba sur une fleur qui semblait abîmée. T'arrêtant net, tu jugeas bon de t'avancer vers le végétal en question. Tes impressions se confirmaient, il n'avait pas l'air vraiment bien, peut être que sa fin de vie approchait. C'était une fatalité auquel même elles ne pouvaient échapper. Par chance, certaines se rétractaient dans leur bulbe et d'autres partaient en laissant une certaine descendance sous forme de graines. Comme si pour une partie, c'était le cycle mythique de la réincarnation, et pour l'autre, on aurait dit le cycle tant connu de la vie humaine. Retirant donc ton gant gauche, tu approchais ta main de la plante. La belle cicatrice qui s'y trouvait te rappelait ton art de manier le sécateur, encore à revoir. Mais la fatalité ne loupait pas. Tu le sentis dès que tu entras en contact avec une surface pointue. Une épine, comme si tu avais un don pour les attirer, c'était la énième fois que tu te faisais piquer et par réflexe, tu retiras automatiquement ta main de la malfaitrice.

« Aïe ! »

Alors que tu commençais à constater le léger dégât, le bruit de la porte qui s'ouvrit se fit entendre, et précipitamment, tu remis ton gant avant de faire face au nouvel arrivant...enfin la nouvelle arrivante...
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Haru Kamukura
Haru Kamukura
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Jeu 7 Sep - 12:53
Haru Kamukura
Il en fallait peu pour impressionner un jeune homme tel qu'Haru. Innocent, il était du genre à trouver les bons côtés de chaque personne et de chaque chose, chaque lieu, chaque élément. Il était facile de le surprendre, de l'épater, de l'impressionner. Il avait le don de s'ébahir devant tout et n'importe quoi, devenant alors encore plus enthousiaste que d'habitude. Certains pourraient considérer qu'il s'agit là d'une attitude enfantine, puérile. D'autres le trouverait naïf. Et peut-être avaient-ils raisons. Haru Kamukura était sans doute un jeune homme qui ne s'était pas séparé de l'enfant qui est en lui, et qui observe le monde avec une certaine naïveté, une certaine innocence. Cependant, ce n'est pas pour cela qu'il agissait de la sorte. Il agissait de la sorte que cette partie de sa personnalité lui permettait de dénicher la beauté cachée dans les êtres et les choses.

Mais s'il ne fallait pas grand chose pour impressionner le jeune homme, cela ne pouvait que témoigner de la splendeur de ce qui pouvait aller encore au delà. Il existait bien, dans l'Académie Ethiareal, un lieu qui avait une telle propriété. Il s'agit d'un lieu gravé dans un de ses plus précieux souvenirs ici. Le soleil se couchait tandis qu'une jeune femme qu'il côtoya pendant près de deux ans lui avoua ses sentiments. Il s'agissait, sans aucun doute, d'un des souvenirs les plus heureux qu'il conserverait le long de sa vie. Et quand il y repensait, en plus de l'immense bonheur procuré par la déclaration, il se souvenait de la beauté de ce lieu, une beauté qui transcendait bien ce monde, ou tout du moins, qui semblait.

Alors il n'est pas étonnant, une fois devenu artiste, que le jeune homme désire capter, s'approprier cette splendeur. Le contraire aurait même été très surprenant. C'était même devenu une sorte de rituel pour lui, rituel qu'il pratiquait une fois par mois depuis qu'elle était partie. A chaque fois, il s'appliquait à reproduire le plus possible ce moment. Il avait presque terminé. Il était rare pour lui de dessiner autre chose que du manga, mais ce dessin là avait une importance spéciale pour lui. Il devait le terminer. Et ce jour ci serait le dernier, l'accomplissement du rituel lui permettant de mettre définitivement fin à une histoire qu'il devait laisser dans le passé. Il serait son ultime, plus beau souvenir.

Ainsi, tandis que ses pas le menaient vers ce sanctuaire, contrairement à son habituel enthousiasme, ce n'était qu'une expression calme, profondément apaisée, qui se laissait transparaître sur le visage du jeune homme. Tel une fleur pleinement arrivé à maturité. Cependant, en arrivant, une légère exclamation vint attirer l'attention du jeune homme. Elle semblait provenir de l'intérieur de la serre. Interrogation et étonnement se mêlaient dans sa tête. Il était excessivement rare de voir des élèves dans la serre, tellement qu'il arrivait généralement à s'y retrouver seul. Puis, ses pensées se focalisèrent sur la raison de ce léger bruit. Peut-être la personne s'était-elle fait mal ?

Il ouvrit délicatement la porte menant vers l'intérieur de la scène. La beauté de l'endroit était captivante, mais il ne se laissa pas absorber par cette dernière. Si malgré toutes ces années elle ne cessé de le stupéfier, il avait au moins réussi à résister à son attrait. Son regard son posa vers la jeune fille, qui semblait avoir agi de manière précipitée... Mais pour faire quoi ? C'est une bonne question. Il s'approcha simplement, esquissant alors un grand sourire.

-C'est rare de voir d'autres étudiants ici. Enchanté, je m'appelle Haru Kamukura.

Après s'être présenté, son regard se détourna. Il fut attiré par une couleur qui n'avait pas sa présence ici. Son sens de l'harmonie ainsi que ses présences répétées dans cet endroit lui indiquaient clairement que cette légère tache écarlate n'avait pas sa place ici.

-Du sang ?

Bien sur, ce n'était qu'une ridicule tache, sûrement une seule goutte. Habituellement, n'importe qui aurait laissé passer cela. Cependant, Haru Kamukura est quelqu'un de naïf, innocent, et aussi profondément attentionné. Combinez tout cela, et vous obtenez quelqu'un qui s'inquiète pour tout le monde... Et pour n'importe qu'elle raison, aussi triviale fusse-t-elle. Son regard, son expression, sembla se métamorphoser, pour afficher une certaine inquiétude, mêlée à une légère panique. Il se rapprocha de la jeune fille.

-Est-ce que ca va ? Tu t'es fais mal ?

Bien entendu, il ne pouvait ignorer la jeune fille après cela. C'était un peu ridicule, mais d'une certaine manière, c'est ce qui fait la beauté de cet homme.
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Miki Valentine
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Dim 17 Sep - 13:55
Miki Valentine
ft. Haru Kamukura & Miki Asuhana
...

Pause cristalline
Tu t'en voulais malgré toi d'avoir fait une erreur aussi simple à éviter. Avec ta malchance à ce niveau là, tu aurais cependant dû savoir qu'il valait mieux vérifier si une plante avait des épines avant de la toucher. Ça t'aurait épargné ce tracas et le soupir que tu venais de lâcher. Incorrigible était le mot traversant ton esprit lorsque tu te qualifiais actuellement. Après tout, c'était loin d'être la première fois, et en dépit des années, il fallait quand même que tu commettes à nouveau ce faux pas que tu aurais dû apprendre à esquiver. Enfin, ce n'est pas comme si tu étais excessivement pessimiste en pensant que tu étais maudite et que tu n'arriverais jamais à occulter cette manie. Le truc, c'était que tu voulais t'en débarrasser au plus vite, là était toute la différence. En même temps, une fleuriste qui passait son temps à se blesser avec plantes et outils de travail, ce n'était pas forcément bon, soit pour les futures affaires, soit pour la confiance en soi. Tu essayais de ne pas te faire trop confiance, mais pour une fois, tu as été naïve envers toi même et le seul point positif que tu tirais de cette mésaventure, c'était que la blessure était quasiment insignifiante. Ah, et aussi qu'à force, tu avais fini par développer une certaine résistance face à ce genre d'imprévu. La preuve, tu ne sentais déjà plus rien, mais vu les coupures passées, il était inutile de se demander pourquoi. Peut-être parce que tu étais jeune, cause de ton manque d'expérience, mais tu t'étais quand même fait la promesse d'arrêter ce genre de maladresses d'ici à la fin de cette année.

Retour à la personne venant d'arriver, soit le témoin de ce malencontreux incident que tu aurais préféré connu que de toi. Enfin la jeune fille, visiblement. En un an et demi de présence ici, tu étais quand même incapable de mettre certains noms sur certains visages. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir demandé une liste d'appel que tu révisais tous les soirs avant d'aller te coucher. Pour commencer, tu avais une assez mauvaise mémoire des noms, donc te tromper était facile, ce qui fait qu'à plusieurs reprises, tu relisais plusieurs fois le même nom en visualisant la même photo. Qui plus est, tu oubliais d'autant plus le nom de la personne que lorsque tu n'avais de réelles interactions avec elle. Mais si tu faisais ça, c'est parce que si la phase des présentations n'était pas forcément pour te plaire, tu essayais quand même d'être la plus civilisée possible et tu n'aimais pas demander sans cesse un nom, question de respect oblige. Après tout, il te serait impossible de pouvoir adresser ce genre de remarques aux autres si jamais tu faisais cette bourde. Être parfaite et irréprochable n'était peut être pas possible, cause d'un concept plus subjectif qu'on ne le croit, mais tu essayais surtout d'être quelqu'un dont tu serais fière. Ce qui passait par un minimum de civisme obligatoire comme le fait de retenir les noms de ceux fréquentant l'établissement. Enfin ils étaient si nombreux que c'était difficile, mais après un an et demi, tu en avais retenu une bonne partie, ce qui fit que le nom de Haru Kamukura ne t'était pas si inconnu que ça, juste un vague souvenir issu de plusieurs relectures nocturnes. Mais du moins, assez pour t'en rappeler, et une fois cela fait, tu passas la main droite dans tes cheveux -que tu trouvais ENCORE emmêlés alors tu la retiras- avant de répondre.

« De même, Miki Asuhana. C'est la première fois qu'on se rencontre. »

Pas une question mais une affirmation basée sur ta mauvaise mémoire des noms et visages. Comme on retenait plus facilement les visages marquants où vus souvent, ta logique avait conclu que tu n'avais pas vraiment rencontré cette personne au prénom qui te plaisait bien. Le printemps était souvent la saison de la renaissance, renaissance du vivant et de l'espoir, ce qui pouvait correspondre aux kanjis du tien. Et puis le printemps était là où les fleurs faisaient leur réapparition, donc c'était une saison qui ne pouvait que te plaire. Mieux encore, c'était une personne japonaise, tout comme toi. Tu n'avais pas de méfiance où de mépris particulier à l'égard des étrangers, mais un malaise non négligeable en leur présence, te demandant parfois comment c'était possible que vous arriviez à vous comprendre comme par magie. Par chance, ce malaise avait fini par disparaître au fil des mois et tu arrivais plutôt bien à converser avec eux...enfin à leur rappeler le règlement de très vive voix dans la plupart des cas. En fait, le pire qui pourrait te tomber dessus, c'est une extinction de voix, auquel cas, déjà que t'avais pas forcément l'air convaincante, là, t'étais sûre que tu ne serais pas prise au sérieux pour un sou, heureusement que ça ne t'était jamais arrivé. Ce qui fait aussi que tu te mis à t'éclaircir la gorge peu après ta phrase, plus vraiment habituée à parler doucement au sein de cette académie, et sachant que tu avais parlé plus bas que prévu, tu espérais ne pas avoir à te répéter. Non seulement ça te déplaisait, donc tu laissais tomber dans la plupart des cas car tu avais l'impression d'un manque de respect, mais aussi parce que dans ces moments là, tu avais ce que les adeptes de l'esquive de cours appelaient communément ''la flemme'', qui avait de fâcheuses tendance à toucher même les plus travailleurs.

C'est alors que le sujet de ta dernière bêtise en date fut remis sur le tapis alors qu'une partie de toi commençait déjà à envier sa poitrine bien moins imposante que la tienne, sans compter ses cheveux, qui semblaient moins difficiles à ordonner. Ce n'était donc pas pour des questions d'esthétique, mais de pratique que tu avais tiqué face au physique de celle-ci. Plus le temps d'y penser en profondeur que tu devais te rappeler de ça, la douleur étant déjà partie, ce n'était pas aussi grave que quand tu tentais de faire quelque chose avec un sécateur. Le sujet ne t'importait pas, même si au fond, tu savais que c'était mieux qu'un silence pesant causé par tes capacités sociales, seule matière où tu ne fournissais, pour ainsi dire, strictement aucun effort, et qui se voyait. Pas que tu n'aimais pas les conversations, mais tu n'aimais pas spécialement parler en général, et surtout, tu n'envisageais que rarement d'avoir des interactions autres que scolaires et cordiales avec ceux fréquentant l'académie. Avec tout ça, et aussi l'image que tu renvoyais, il est vrai que tu ne regorgeais pas de sujets de conversation divers ni variés, ce qui, pile à ce moment là, avait décidé de te gêner, et le sujet de ton incident le fit encore plus. Tu avais de quoi t'en occuper et inquiéter les autres était une infraction que tu n'aimais pas commettre. C'est avec donc une vieille technique qui à défaut d'être en permanence efficace, avait le mérite d'utiliser ton honnêteté, que tu décidais -enfin essayais- d'effacer très rapidement l'inquiétude qui n'allait décidément pas au visage de cette personne, l'inquiétude était une chose, mais dirigée sur ta personne, c'était de suite un coup à t'énerver contre toi même.

« Oh ça ? dis-tu en regardant ta main, C'est de ma faute ! Une bête erreur d'inattention, avouas-tu dans un rire gêné, Rien de grave en somme. J'ai l'habitude. »

Sur ces mots, tu sortis un des quelques pansements résidant dans une poche de ta besace pour l'appliquer. Tu attendras d'être revenue pour désinfecter la plaie. Puis, remettant ton gant, tu regardais un peu les environs en cherchant à dévier le sujet, n'ayant pas envie de rester sur un truc aussi insignifiant plus longtemps. C'est après quelques secondes de difficultés pour un résultat presque déplorable que tu te lanças, n'oubliant pas de te débarrasser de l'air strict que tu avais trop souvent pour un visage plus avenant.

« Et...que viens-tu faire ici alors ? »
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