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Me supporteras-tu ? {PV : Shehe♥} 100%

Engjel C. Hagen
Engjel C. Hagen
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Dim 16 Avr - 17:45
Engjel C. Hagen
 



Diplômé récemment, le jeune médecin n'avait pas tardé à rechercher un appartement pour quitter le village des curieux, préférant une ambiance un peu à côté des nouveaux élèves qui allaient venir. Non qu'il n'aimait pas ça mais le bruit était un peu plus présent, chose bien normale, au final, mais qui le dérangeait quand même. Engjel avait trouvé un grand appartement, assez bien situé, mesurant 75m² dont le loyer était abordable ce qui était une aubaine. Il avait toujours désiré vivre dans un endroit assez grand. Une fois tous les papiers signés, il l'avait aménagé à sa convenance, dans un style noir et blanc moderne avec quelques touches colorées ça et là tout en restant assez discrètes.

Malgré tout le blandinet faisait face à deux problèmes : tout d'abord, le prix du loyer bien qu'abordable pour ce standing était un peu trop pour lui. Ensuite, il se sentait un peu seul. En tout cas, il lui manquait quelque chose. Il trouva donc une solution pour combler ces deux petits soucis : poster une annonce pour une colocation. Il y en avait largement la place car il y avait deux chambres dans cet appartement, chacune juxées à une petit salle de bain ce qui réjouirait certainement le ou la future colocataire.

Sur son ordinateur, Engjel avait écrit une annonce sur divers sites internes à l'académie ainsi que sur quelques panneaux d'affichage après l'avoir imprimé. Cela faisait une semaine que l'annonce était postée. Le médecin avait déjà eut trois propositions. Malgré que son annonce stipulait qu'il désirait une personne calme et respectueuse de ses principes, la jeune femme l'avait surtout dragué en plus d'être très extravertie et assez fêtarde, demandant déjà combien de gens elles pouvaient inviter etc. Il avait de ce fait refusé la proposition. La deuxième ? Une jeune femme qui lui avait fait la morale en critiquant ouvertement les demande annoncées dans l'annonce mais elle voulait quand même « tester au cas ou ». En bref, ils s'étaient purement engueulés et la colocation n'était donc pas possible.

La troisième proposition ? Elle n'allait pas tarder à venir. Il était aux environs de neuf heures vingt lorsque le médecin rangeait l'aspirateur et passait un dernier coup de lingette sur les coins poussiéreux. L'appartement était en ordre. Il s'agissait apparemment d'une jeune femme en milieu de vingtaine. En message il lui avait demandé d'emmener quelques papiers d'usage comme feuilles de paie, photocopie de carte d'identité etc. … Une fois qu'il s'était assuré que tout était propre, le médecin allait s'asseoir dans le canapé, n'attendant plus qu'elle. Il espérait juste qu'elle serait à peu près à l'heure.

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Mar 18 Avr - 0:54
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Rechercher un appartement en urgence. Nous passons notre vie à courir. Toujours plus. Des jours et des jours que je zieute les annonces en ville et pour cause : ma colocataire a décidé de déménager et je me retrouve dans une situation difficile. Jamais je ne pourrais payer le loyer dans son intégralité toute seule. Et puis personne ne semble être intéressé par ce vieil appartement à deux étages. Pourtant il va bien falloir que je trouve un nouveau toit si je ne souhaite pas me retrouver sous un pont. Quelle catastrophe. Que vais-je devenir ? Au pire des cas, je peux encore dormir dans mon bureau à l'académie. Hum non ; pas sûre que le directeur soit favorable à cette option. Mon seul espoir est de surfer sur le net et de rafler les sites de petites annonces. Pas d'agence par pitié, pas d'agence. Pas d'a- « Soixante-quinze mètres carrez [...] Bien situé, meublé, deux chambres, un salon/salle à manger [...] petites salles de bain privatives, un balcon en commun [...] Animaux acceptés, cigarette tolérée. » et pour vraiment pas cher en plus de ça. Il faut sauter sur l'occasion !

Coup d'oeil sur l'horloge. Seize heures trente-sept. Hum, je ne sais pas si c'est forcément raisonnable d'appeler à cette heure, peut-être que je vais déranger ... Au pire des cas, s'il n'y a personne je rappellerai demain matin en début de matinée.

Composition du numéro. Tut tut tut tut tut. Voix posée au bout du combiné. Blahblabhblah blahblah. Rendez-vous demain à neuf heures et trente minutes. « C'est noté ! A demain matin, neuf heures et demi alors. Au revoir, passez une bonne journée ! » Raccrochons. Cette nouvelle vient de faire ma journée ! Avouons que ça vaut un bon lait fraise. Quel soulagement ! Je bascule intentionnellement sur le canapé et ferme les yeux, l'espace de quelques secondes. Soufflons un peu.

Les secondes se transforment en minutes. Les minutes se transforment en heures.

[ . . .]

Ouvrir un oeil ; puis à peine entrouvrir le second. Qu'est-ce qu'il fait noir. Noir. Soubresaut. Combien de temps est-ce que je suis restée à dormir sur ce canapé ? Et je n'ai même pas entendu Hélène rentrée. D'ailleurs est-elle seulement revenue ? « Hélène ? » pas de réponse. Petit soupir. On dirait bien que je vais encore passer la soirée seule. Olympe vient se blottir entre jambes et ronronne comme un chaton ronronnerait pour sa maman. Heureusement que lui et Zephyr sont présents. Je tire tendrement sur les petites joues de mon gros matou. « Si tu savais comme je t'aime ma petite bouille ~ » c'est un miaou plaintif qui résonne dans l'appartement. « Oh mais oui c'est vrai, c'est l'heure de ton repas ! » un petit patpat affectif entre les deux oreilles bien dressées et je pars à la cuisine préparer la popote.

Le reste de la soirée passe assez vite et c'est à vingt-deux heures cinquante que je parviens à fermer l'oeil. Décidément, les pauses pédagogiques sont plus éprouvantes que les périodes scolaires elles-mêmes. Un comble.

[ . . . ]

Neuf heures dix du matin. « Holàlàlàlàlàlà, je ne suis pas en avance ! » enfiler un escarpin, ajuster le col de sa veste, enfiler le second escarpin, attraper le sac et vérifier que le portable et la trousse de maquillage sont bien à l'intérieur, se verser un verre d'eau, penser à la pochette pour les papiers. Ah oui, les papiers ! Une pièce justificative d'identité en cours de validité comportant la photographie et la signature du titulaire. C'est bon.Un contrat de travail. C'est bon aussi. Les trois derniers bulletins de salaire. Je crois que - ah non, j'ai bien les trois, ouf ! Le dernier avis d'imposition Il est bien là. Les trois dernières quittances de loyer du logement. C'est par-fait ~ Ne perdons pas plus de temps et allons-y maintenant. « Je risque de rentrer tard j'ai aussi un rendez-vous ce soir. Si vous cherchez la nourriture elle est sur la table de travail ! Passez une bonne journée ~ » c'est bien entendu aux deux familiers que je m'adresse, passant rapidement le seuil de la porte, les clefs de voiture entre les lèvres. J'en ai plein les mains ! Et Hélène n'est pas rentrée cette nuit.

[ . . . ]

Neuf heures vingt-sept. Neuf heures vingt-huit. Je peux le faire. Ding dong. Je l'ai fait ! Un petit sourire victorieux s'affiche sur mes lèvres tandis que je m'époussette rapidement les vêtements et que je souffle un bon coup pour décompresser. J'espère qu'il est sympathique. J'attends avec grande impatience et m'en mords la lèvre inférieure. Et si encore une fois ça ne correspondait pas à ce que j'attends ? Parce qu'il faut savoir que je n'en suis forcément pas à ma première visite d'habitations et que les autres locataires et/ou propriétaires laissaient à désirer. Vraiment. Je ne pense pourtant pas être difficile.

©linus pour Epicode
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Engjel C. Hagen
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Mar 18 Avr - 1:31
Engjel C. Hagen


Neufheures vingt cinq. Vingt six. En général, Engjel était toujours en avance pour ce genre de chose. Il fallait donc se faire à l'idée, soit elle serait pile à l'heure, soit en retard. Bon il n'allait pas non plus faire une scène pour quelques minutes. Elle avait peut-être sous-estimé le temps pour se rendre chez lui ou bien s'était un peu perdue tout simplement. Au cas ou il regardait de temps en temps son portable pour voir si un texto ou un appel traînait par là mais rien pour le moment. Vingt huit. Diiing . Malgré l'attente il sursauta quand même. Elle était là ! Pile à l'heure, du coup, peut-être il avait été un petit peu négatif ? Ou son plan était peut-être bien expliqué ?

Ne tardant pas du tout à se lever le médecin se rendait vers la porte, tournait les clefs dans la serrure et regardait machinalement pendant une ou deux petites secondes la vue que l'on avait quand on regardait par la porte l'appartement aussi bien rangé. Quoi qu'il était très souvent comme ça. Tranquillement il poussa la poignée pour ouvrir la porte et dévoiler ainsi son apparence à cette jeune femme tout en découvrant qui allait peut-être être sa future colocataire.

Il s'agissait d'une femme plutôt grande mais plus petite que lui, assez svelte, plutôt bien apprêtée sans trop en faire – à son goût-, arborant des longs cheveux noirs ainsi qu'une peau plutôt basanée. Comme ça, elle avait l'air plutôt sympathique mais il ne fallait pas se fier aux apparences.

«  Bonjour. Je vous en prie, entrez.  »

Dit-il en se décalant pour la laisser voir le petit hall d'entrée ou trônait un petit meuble ainsi qu'un porte manteau. Le salon / salle à manger était plutôt grand, des canapés blancs et gris, un tapis noir, une télévision d'une taille modeste mais appréciable, un meuble télévision ainsi qu'une porte vitrée donnant sur un balcon ou était disposées des chaises et une petite table. La cuisine se trouvait sur la droite, ouverte, un peu à l'américaine, un grand plan de travail, une table pour quatre personnes et une fenêtre. L'on pouvait apercevoir un couloir qui partait sur la gauche, sans doute en direction des chambres. Le tout était assez lumineux et agréable. Il manquait peut-être un peu de chaleur, de photos et de vie dans ce salon. C'était tout ce que l'on pourrait lui reprocher mis à part d'être "trop propre".

«  Je m'appelle Engjel Hagen. Vous êtes ?  » Le médecin se demandait s'il devait la tutoyer ou non mais pour le moment c'était peut-être mieux… Avant tout, quelques questions d'usage. «  Juste, est-ce que vous êtes venu avec vos papiers ? Et vous pensez correspondre à ce que j'ai marqué sur l'annonce ? Quelle genre de personne êtes-vous ?  »

Ha oui l'on avait dit franc et il y allait du tac au tac. C'était peut-être un peu rapide mais à la vue des deux précédentes personnes… Il ne tarda d'ailleurs pas à se justifier.

«  Les questions sont assez rapides, je sais, mais j'ai déjà eu deux personnes qui m'ont menti par message, alors je préfère savoir avant.  »

Ca c'est dit.

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Mar 18 Avr - 4:08
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« Bonjour. Je vous en prie, entrez. » il semble fort aimable, c'est déjà une bonne chose. « Bonjour et merci beaucoup. » lorsqu'il se recule pour me laisser entrer, je fais un petit pas sur le côté pour l'éviter et pénètre lentement, observant avec grande attention les différents décors qui s'offrent à moi. « Je m'appelle Engjel Hagen. Vous êtes ? » mes parents m'ont appris à serrer la main et non à faire la bise lorsque je ne connais pas intimement la personne. Il ne me faut que quelques secondes pour tendre la main et venir à sa rencontre. « Je m'appelle Shéhérazade Domeny et suis bien celle qui vous a contacté hier dans l'après-midi. Oh et puis ... et puis tutoyez-moi s'il vous plait, c'est assez déstabilisant et j'ai tendance à ...  » comme c'est gênant. « ... à me sentir plus vieille que ce que je suis déjà. » la main libre vient se perdre sur la tresse qui retombe sur l'épaule gauche. « Juste, est-ce que vous êtes venue avec vos papiers ? Et vous pensez correspondre à ce que j'ai marqué sur l'annonce ? Quel genre de personne êtes-vous ? » Le moins que l'on puisse dire, c'est que le monsieur est réactif ou voire carrément sur le qui-vive. Le pauvre a dû avoir de sacrées surprises pour réagir de la sorte. Pour autant, me voilà décontenancée et je reste à fixer le vide, droit devant moi durant quelques secondes. Oui, c'est un blanc qui s'installe brutalement mesdames et messieurs. On entendrait presque les mouches voler. « Les questions sont assez rapides, je sais, mais j'ai déjà eu deux personnes qui m'ont menti par message, alors je préfère savoir avant. » voyons Shéhé, ça ne se fait pas de faire la carpe comme tu le fais. Réagis un peu ! Aie de la prestance ! Retour à la réalité. « Je ... je comprends parfaitement, ne vous en faites pas. » c'est les joues légèrement rosies que j'avance un peu plus dans l'appartement, n'en manquant pas une miette.

Dos à lui, je commence à formuler les réponses dans ma tête. « Pour être tout à fait honnête, vous êtes un peu ma dernière chance. Je suis actuellement en colocation avec une amie qui n'a d'autre choix que de partir et le simple fait de payer la totalité du loyer seule m'est impossible. » ce n'est pas de la pitié que je veux lui faire ressentir, mais bien mettre en avant un fait qui, à mon humble avis, est important. Je baisse la tête l'histoire de quelques secondes et me retourne vers lui. Etant très proches, je lui tends alors la pochette dans laquelle résident les divers documents ordinairement demandés lors d'un contrat de location. « Vous y trouverez la photocopie de ma carte d'identité — j'ai l'original sur moi si jamais vous désirez aussi —, le contrat de travail, les trois derniers bulletins de salaire, le dernier avis d'imposition et enfin les trois dernières quittances de loyer du logement. » petite pause. « Outre le fait que je sois dans l'urgence, votre annonce m'a également intéressée parce que j'ai vu que vous acceptiez les animaux, ce qui se fait assez rare de nos jours et ... » peut-être que ça va bloquer à ce niveau et qu'il va me donner un non catégorique. « ... verriez-vous un souci à ce qu'un oiseau et un chat demeurent dans ce même appartement ? » je me tortille les doigts derrière le dos telle une enfant. Justifions-nous pour faire pencher la balance ! « Oh, bien entendu l'oiseau est en cage et le chat est propre, il ne fait plus vraiment de dégât à son âge. » plus vraiment, hum.

« Je pourrais préparer des plats lorsque vous n'avez pas le temps de cuisiner ou juste pour votre bon plaisir, faire un peu le ménage dans la mesure du possible et toutes ces petites choses qu'il est bon de faire lorsque l'on se retrouve en colocation. » cependant, je n'ai pas envie qu'il me prenne pour la fille culottée. Ce n'est pas du tout le cas. Mais puisqu'il me demande quelle genre de personne je suis, alors autant lui répondre honnêtement. « J'ai aussi vu que vous n'étiez pas prédisposé aux soirées organisées. » pause. « Il n'y aura pas non plus de souci là-dessus étant donné que je préfère me déplacer pour ce genre de festivités. » à y regarder de plus prés, ses yeux me frappent. Mais il ne faut pas que je le fixe de la sorte, c'est très malpoli.« Vous avez les yeux d'une couleur si singulière ... » trop tard. C'est le pas de trop. Emportée par ma réflexion, j'approche un peu plus mon visage du sien. C'est vrai qu'ils sont étranges, ses yeux. Le retour sur Terre est catastrophique. Me remémorant ce court interlude, je marque quelques pas de distance et regarde ailleurs, mine de rien.

« Est-ce que ... Est-ce que je peux visiter le reste de l'appartement ... » les rougeurs me montent davantage. « ... S'il vous plait ? »

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Mar 18 Avr - 12:11
Engjel C. Hagen


Lorsque la jeune femme lui tendait la main, Engjel en fit de même et la serra doucement. Il n'était pas sûr à la base s'il devait faire ça alors il l'avait laissée initier la chose ce qui était plutôt bien au final. Donnant son nom et prénom, la femme fit pareil. Elle s'appelait donc Sheherazade et précisant qu'il s'agissait bien de la personne qui l'avait appelée hier pour l'appartement. Dans le même discours, celle-ci lui demandait expressément de la tutoyer. Il avait fait ça par respect de base, ne sachant pas ses préférences mais le tutoiement lui allait très bien.

«  Tutoyons nous tous les deux dans ce cas, pas de problème.  »

Et puis si elle était la colocataire élue, il était évident qu'ils allaient se tutoyer quand même, Engjel n'était pas du genre bourge coincé. Ni bourge du tout, d'ailleurs. Avant toute visite de l'appartement, il préférait l'avertir, demandant si elle avait apporté papiers et comment elle était. Lui s'était déjà décris un peu dans l'annonce. Elle avait l'air d'avoir eut un petit blanc sans qu'il comprenne pourquoi. Sa justification avait en revanche l'air de la réveiller un peu et elle commença donc une petite présentation.

Elle lui confia être sa dernière chance concernant un logement. Chose qui pouvait l'amener à mentir mais elle avait l'air plutôt sincère dans ses paroles et c'était inutile de le dire si elle voulait par la suite, mentir. Doucement, il prit les documents, attendant qu'elle finisse pour les parcourir légèrement. Ho le contrat de travail était celui de l'académie, elle y travaillait donc.

«  Oh pas de problème, les animaux sont autorisés. Et je viens de voir que tu travailles à l'académie en tant que psychologue. J'y fais ma rentrée en tant que médecin scolaire dans quelques semaines. Nous seront donc collègues.  »

Pour le coup le monde était petit mais au final beaucoup de personnes devaient y travailler, c'était une très grande académie après tout, il n'était certainement pas le seul médecin et elle, pas la seule psychologue. Elle reprit son explication, elle aimait faire à manger apparemment et les tâches ménagères ne la dérangeait pas. Elle précisait aussi que pour les soirées, elle préférait se rendre dehors. Ca lui allait bien. Il ne pouvait pas interdire quelqu'un de toute festivité et tant qu'elle rentrait sans claquer toutes les portes ou sans hurler et bien c'était parfait.

Il cligna cependant un peu de yeux lorsqu'elle l'approchait soudainement pour lui dire que la couleur de ses yeux était singulière. Oui, ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait la remarque. Quoi de plus normal ils étaient blanc ou tiraient vers l'argenté clair… ? Ses cheveux aussi, étant donné que ce n'était pas une teinture…. Mais cela semblait être moins… voyant que ses yeux. Rapidement, elle recula, prenant peut-être conscience de ce qu'elle venait de dire, lui demandant poliment si elle pouvait visiter l'appartement.

«  Ils sont comme ça depuis mon arrivée ici. Ils sont bleus à la base.  » Nettement moins singulier comme couleur. «  Et oui, je vais te faire visiter. J'ai emménagé y'a pas longtemps aussi alors tout n'es pas fini.  » Il fit quelques pas en arrière avant de commencer. «  Comme tu peux le voir ici tu as le salon – salle à manger, plutôt spacieuse, on peut aller sur le balcon via la porte vitrée. Par ici tu as la cuisine, y'a four, micro-onde, théière, cafetière, et 4 plaques comme tu peux le voir, tout fonctionne. Ha oui on a le lave-linge ici aussi.  »

Pas de lave-vaisselle. Oui c'était mieux de mentionner que tout fonctionnait… Il lui fit ensuite signe de se rendre vers le petit couloir. Il ouvrit la première porte à droite, la pièce vide, c'est à dire, la chambre, en longueur.

«  C'est la chambre qui reste. Il fit quelques pas dedans et ouvrit la porte qui se trouvait au fond de la chambre. C'est ici c'est la salle de bain privative.  »

Engjel la laissait explorer l'ensemble des deux pièces. Il y avait un grand lavabo, une armoire ainsi d'une douche. C'était déjà pas mal pour le moment.

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Mar 18 Avr - 18:18
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Un sourire entendu. « Et je viens de voir que tu travailles à l'académie en tant que psychologue. J'y fais ma rentrée en tant que médecin scolaire dans quelques semaines. Nous serons donc collègues. » un nouveau membre du personnel. « Je suis certaine que nous allons faire du bon très bon travail ensemble ! » clin d'oeil. Un médecin et une hypocondriaque qui cohabitent. Il faut que j'apprenne à me contrôler. « Comme tu peux le voir ici tu as le salon – salle à manger, plutôt spacieuse, on peut aller sur le balcon via la porte vitrée. Par ici tu as la cuisine, y'a four, micro-onde, théière, cafetière, et quatre plaques comme tu peux le voir, tout fonctionne. Ah oui, on a le lave-linge ici aussi. » de toute évidence, il va falloir que je vende certaines choses si j'espère emménager ici. Je dodeline lentement de la tête et prends suite à son geste. « C'est la chambre qui reste. Ici c'est la salle de bain privative. » pièce vide. C'est une bonne superficie et elle est bien agencée. En plus de ça, ça sent le propre. Non vraiment, on dirait que c'est l'idéal.

La salle de bain. Est-elle assez grande au moins ? C'est non sans inquiétude que je me dirige vers cette dernière. Il est hors de question de mettre en vente mon nécessaire de cosmétique : car oui, j'ai encore la fameuse valise esthéticienne. mes yeux scrutent un peu partout, cherchant la moindre trace d'humidité. Hallelujah, il ne semble pas y en avoir. D'un doigt de la main droite, je caresse la surface du lavabo. C'est parfait. Ouvrons la petite armoire pour voir. Umh oui, ça devrait suffire. « On dirait bien que tu es mon sauveur. Même Hélène n'entretenait pas aussi bien notre appartement. » la deuxième partie du discours est plus une pensée dite à haute voix qu'autre chose. « Où faut-il signer pour demeurer à tes côtés ? » un petit rire espiègle s'échappe de la commissure de mes lèvres et je me tourne pour le regarder.

Il a une douceur proéminente sur le visage qui ne me laisse pas de marbre.

Prendre une colocation est délicat, d'autant plus lorsque l'on ne connait pas du tout l'autre personne. Allons-nous nous entendre ? Y-aura-t-il des sujets fâcheux ? Aurons-nous recours au partage des ressources ou bien chacun se débrouille t-il ? Quelles sont ses habitudes alimentaires ? Y-a-t-il une clause de solidarité ? Tant de questions auxquelles on ne pense généralement que bien trop tard. « Comment penses-tu procéder pour l'approvisionnement ? Irons-nous faire les courses ensemble ou bien préfères-tu que chacun s'en occupe de son côté ? » je fais sautiller les clefs de voiture dans ma main gauche, jetant une oeillade vers la fenêtre, d'un air rêveur. « Nous avons de la chance, il fait bon aujourd'hui. » le balcon ! « Oh mais oui ! » totalement déconnectée je sors de la chambre en toute hâte et me dirige jusqu'au salon pour m'engager sur le balcon après avoir tiré la vitre. Une vraie bambine. J'ouvre en grand les bras et pousse un petit gémissement de bonheur. L'autre appartement est tellement sombre que là j'ai le sentiment d'arriver au Paradis. « C'est parfait, c'est parfait, c'est parfait ! » qu'est-ce que la vue est belle ! Grand sourire. « C'est parfait. » rire cristallin à la clef, je reviens sur Terre et me mets à observer un peu la cuisine et ses environs. « C'est toujours aussi calme ici ? » tout est silencieux jusqu'à ce que la sonnette d'entrée se fasse violence. Oh ? Il attend peut-être d'autres visites ? Je reste immobile et cligne des yeux, attendant de voir de quoi il s'agit.

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Mer 19 Avr - 13:24
Engjel C. Hagen
 


Sheherazade semblait être une personne d'assez bonne humeur car elle lui fit un clin d'oeil et semblait joyeuse dès qu'il lui annonçait qu'ils allaient être collègues. Il était impératif de bien s'entendre mais au-delà de ça il était plutôt certain que cela allait être le cas. Il hocha donc la tête avec un petit -très léger- sourire avant de présenter la salle commune puis de se rendre jusqu'aux parties privées de Sheherazade, du moins, si l'appartement lui plaisait et si Engjel l'acceptait.

Sans paraître timide, elle visitait les lieux et observait, ce n'était certainement pas une débutante. Il la laissait regarder la place disponible dans les armoires et toucher les murs. Elle vérifiait l'humidité ? Il eut un léger sourire, elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Peu après elle se tournait vers lui en mentionnant qu'il était son sauveur. Ainsi, l'appartement lui plaisait, mais il s'en était rendu compte.

«  Oui je suis plutôt à cheval sur le ménage.  »

La parfaite petite ménagère. C'était un peu ça en fait, il aimait que tout soit rangé, en ordre et propre. Bien évidemment il n'attendait pas tout faire non plus mais elle n'avait pas l'air de mauvaise foi quant au ménage.

«  Viens dans le salon je vais chercher les papiers.  »

Tranquillement Engjel marchait vers le salon et ouvrit un tiroir d'où il sortait quelques feuilles d'une pochette. Il mis d'ailleurs les documents donnés dedans et le posa sur la table.  Elle s'informa rapidement sur la façon dont allait se passer la colocation notamment pour les courses, s'ils les faisaient ensemble ou non. Il avait déjà son idée là-dessus.

«  Etant donné que nous allons avoir les mêmes horaires à peu près je pense que  nous pourront la faire ensemble. Et puis, si l'on est en colocation, autant le faire. Si ça te convient bien sûr. On verra ensemble pour les produits et les goûts alimentaires plus tard.  »

Enngjel était un peu solitaire mais pas la peine de faire une colocation s'il ne désirait pas un minimum d'interactions. Étant donné qu'elle se dirigeait vers le petit balcon Lui aussi fini par s'y diriger, la vue plutôt agréable. En effet Malgré la perfection apparente du cadre la jeune femme lui demandait si c'était toujours aussi calme par ici.

«   Oui. C'est souvent assez calme. Du moins depuis que je suis là. Les voisins ont hurlé pour se disputer un jour, mais en général… J'vais leur dire de baisser d'un ton et c'est plus calme.  »

Haha. Oui il allait demander de faire silence et on le regardait avec les yeux ronds. Il prenait quelques risques mais sa tranquillité valait bien ça. Et il ne craignait pas de se faire tabasser, en plus. Il se préparait à chercher les papiers lorsque soudainement, l'on sonna à la porte. N'attendant aucun visite il haussa un sourcil et fit signe à Shehezarade qu'il revenait. Ouvrant la porte, un homme était présenté.

«  Oh ! Bonjour, j'ai vu votre annonce hier soir, l'appartement m'intéresserait beaucoup. Ca serait possible de visiter ?
- Je suis désolé mais il vient d'être pourvu. Et prévenez avant de passer pour vos prochaines visites, ça évitera des déconvenues. La politesse même : prévenir avant. Pour le coup s'il l'avait fait, peut-être que Shéhérazade n'aurait pas eut l'appartement…
- Oh… D'accord… Merci, au revoir.  »

Hochant la tête et fermant la porte, Engjel se redirigeait vers le petit salon en prenant le stylo.

«  C'était rien, juste quelqu'un qui n'avait pas prévenu qu'il passerait. Tu viens signer le bail ?  »

C'était mieux de le faire tout de suite. Il pourrait désactiver l'annonce aussi comme ça.    

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Mer 26 Avr - 1:17
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Je souris quand je repense aux discussions que l'on avait matin et soir. Tu vas me manquer.
Discussion. blabla blablabla. Je n'écoute pas, ce n'est pas très poli d'écouter les conversations des autres. Ma curiosité s'arrête là où commence la politesse. Bon et puis il faut que je commence à réfléchir à où placer placer un peu tout dans la chambre. Il y a une bonne surface et je n'ai pas forcément beaucoup de mobilier à ajouter. Umh. Bon alors ça ici, ce truc là plutôt du côté du mur. Non. Non, plus vers la fenêtre en fait. Quoique ... Non mais oui, on va faire comme ça. Pour la salle de bain j'ai intérêt à ne pas poser la valise avec le nécessaire esthétique en dessous de l'évier. Trop de risque d'humidité. Et les trousses. Oh non, la petite armoire ne suffira jamais à tout stocker. Tant pis, si ce n'est que ça je trouverai bien une solution. Plissement des yeux tandis que je me tourne vers la baie vitrée. Le soleil tape déjà à cette heure. Mirettes sur le reflet du salon. Il faudra juste que le tout soit un peu plus ... chaleureux. En effet, c'est un peu tristounet et froid : c'est peut-être aussi dû au fait qu'il est arrivé il y a peu ? Bon et puis qui suis-je pour critiquer son cadre de vie ?

Certainement pas une décoratrice d'intérieur.

« C'était rien, juste quelqu'un qui n'avait pas prévenu qu'il passerait. Tu viens signer le bail ? » hum ? « Avec grand plaisir ! » le sourire revient sur mes lippes tandis que je me rends compte que j'ai imaginé un peu tout ... avant qu'il ne donne son aval. Il aurait pu trouver que je ne faisais pas l'affaire. Ou bien me trouver peu commode. Il aurait tellement pu. J'espère vraiment que tout se déroulera pour le mieux. Arrête de te perdre dans des divagations et attrape ces papiers qu'il te tend depuis des lustres, imbécile ! « Oh, désolée ! Merci ! » je saisis le plus délicatement possible le dossier et m'empare lentement du stylo. « Alors ... » personne n'aime les papiers administratifs, n'ayons pas peur de le dire : ce n'est pas un secret de polichinelle. Contrat de bail en colocation avec clause de solidarité entre les colocataires. Mme Domeny Shéhérazade, demeurant au [...] blabla blablabla.

« Le présent contrat est soumis aux dispositions de la loi du 6 juillet 1989 concernant les rapports locatifs. La présente location est conclue à usage d’habitation. Le présent contrat est également conclu en application des dispositions des articles 1200 et 1220 du code civil prévoyant solidarité et indivisibilité entre les colocataires à l’égard du bailleur. »

... blablabla n'est-ce pas. Loyer. Charges. Durée du contrat. Dépôt de garantie. Renouvellement du bail. Obligations du bailleur et du colocataire. Nanana. Et rémunération des intermédiaires Et nanana.

« Domeny Shéhérazade, fait [...] le dix-huit août. Bon pour accord, lu et approuvé. »

Signature. On dirait bien qu'une nouvelle aventure commence. Referme le stylo. « Voilà. Normalement je n'ai rien oublié. » normalement. Les documents lui sont tendus et je replace une mèche derrière mon oreille gauche. « A partir de quand accepterais-tu ma présence ? » une manière plus polie de lui demander quand il consentirait à me laisser envahir les lieux et faire un peu de remue ménage pour tout placer. J'attends sa réponse et en même temps me remets à penser aux choses que ce déménagement implique. Hélène a encore des affaires à récupérer. Il faut que je pense à prendre un peu de temps pour retourner à l'académie et mettre le bureau en ordre. La période de vacances touche à sa fin et ça se sent. Et pour autant, un poids me pèse sur le coeur. Hélène ne sera plus là. Plus d'Hélène pour manger des crêpes. Plus d'Hélène pour faire du shopping. Plus d'Hélène non plus pour discuter paisiblement. « Je reviendrai souvent, promis ! » qu'elle m'a dit. Je sais très bien que son emploi du temps ne lui permettra pas beaucoup de déplacements.

Crampe d'estomac. Ouille. Petite crampounette deviendra grande. « Oh heu ... aurais-tu un verre d'eau s'il te plait ? Je ... j'ai de petits maux d'estomac on dirait. » main discrète sur l'estomac, je lui adresse un sourire emplit de gêne. La crampe est sans doute causée parce que j'ai soif : pas eu le temps d'engloutir le verre de lait avant de partir de l'appartement. Ou alors j'ai un ulcère. Ou alors un cancer. Agitation intérieure qui se manifeste par une sudation des mains. Qu'est-ce que j'ai chaud d'un seul coup. J'ai de la température, c'est ça ? Petit rire nerveux. C'est bien ma veine d'être tombée sur le futur médecin scolaire de l'académie.

©linus pour Epicode
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Engjel C. Hagen
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Jeu 27 Avr - 23:23
Engjel C. Hagen


Engjel se montrait patient et attendait pour le moment qu'elle signe les papiers pour pouvoir les envoyer. Lorsqu'il le lui proposa elle accepta de suite, souriant mais elle mis quelques longue secondes à attraper le stylo qu'il lui tendait. Certainement qu'elle était un petit peu perdue dans ses pensées ou réfléchissait à son déménagement et son emménagement, ce qui était compréhensible et il décida de ne pas lui en tenir rigueur, haussa les épaules comme pour dire que ce n'était rien. Une fois qu'elle eu le stylo en main il s'écarta un peu la laissant compléter le formulaire tout en regardant par la fenêtre.

Il n'avait pas imaginé trouvé une colocataire aussi vite. Pour le moment le courant avait l'air de bien passer et il espérait que cela resterait comme ça. Sa franchise même si ce n'était pas grand-chose actuellement n'avait pas eut l'air de la gêner -bien qu'elle soit dans l'urgence-. Elle mis quelques minutes pour compléter les papiers qui étaient parfois un petit peu long. En tout cas, tout était en règle Engjel était assez minutieux pour tout avoir vérifié avant, que ce soit au niveau de la salubrité du logement ou du loyer ainsi que de la division de celui-ci et des charges.

Une fois qu'elle eut fini il reprit les documents et les parcourra du regard pour rapidement vérifier qu'aucune mention n'avait été oubliée. «  Parfait.  » Mentionna t-il simplement pour signaler que rien ne manquait avant de ranger tous les papiers dans la petite pochette qu'il transmettra. Rapidement Shéhérazade lui demandait quand elle pouvait emménager d'une manière un peu singulière. La formulation était étrange mais sympathique.

«  Quand tu le souhaites. Et si tu as besoin d'aide pour tes cartons ou ce genre de chose n'hésite pas à me demander.  »

Pour lui c'était la moindre des choses que de proposer ça, c'était peut-être difficile de faire ça seule. Qu'elle soit une femme ou un homme c'était plus facile à deux. Engjel remarquait soudainement un geste un peu bizarre, un trésailement alors qu'elle li demandait si elle avait un peu d'eau parce qu'elle avait des maux d'estomac. Il haussa un sourcil mais hocha la tête.

«  Je vais t'apporter ça, met toi à l'aise.  » Il se rendit rapidement à la cuisine, prenant un verre et y versant de l'eau il s'assied sur le canapé à côté d'elle – si tu t'assois- avant de lui donner le verre. «  Tu es malade ? Parce que comme je te l'ai dis je suis médecin…. J'ai quelques médicaments si tu veux quelque chose.  »

Aux petits soins pour les personnes un peu ou beaucoup malade, toujours.

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Anonymous
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Mer 10 Mai - 0:46
Invité
J'ai dû m'en aller comme le temps, insouciant et solitaire.
Le contrat a peine signé que tu fais déjà parler de toi, Shéhérazade Aliva Domeny. « Je vais t'apporter ça, mets-toi à l'aise. » hochement de la tête pour s'asseoir sur le premier mobilier qui se présente à moi : le canapé. La crampe ne passe pas. Mais pourquoi est-ce qu'elle ne passe pas ? Comme impatiente, je jette un coup d'oeil à la pendule. Vingt secondes et toujours pas de changement. Une minute. Bon alors là c'est sûr, c'est quelque chose de plus important. Le bruit du canapé qui s'affaisse. « Tu es malade ? » la question à ne surtout pas poser. Sueurs. « Parce que comme je te l'ai dis je suis médecin … » pouha pouha pouha, qu'est-ce que ça fait mal ! « J'ai quelques médicaments si tu veux quelque chose. » ... ne me parle pas non plus de médicament, j'en ai une armée à la maison. Il est médecin. « En fait je ne sais pas trop j'ai ... » c'est vrai que j'ai perdu beaucoup en appétit et que le poids s'en est vite fait ressentir. « ... j'ai assez souvent des douleurs d'estomac ces derniers temps. » et si encore ce n'était que ça. Ne nous faisons pas peur et ne jouons pas les chochottes. Geste de la main et petite goutte de sueur sur le front.  « Mais sinon tout va bien, tout va bien ... ahaha ... » ou pas. Continuons sur la gêne. « C'est sans doute dû au fait que je ne dois pas boire assez ! Avec l'été tout ça, les sorties, les séances de ci et de ça, on en oublie facilement de s'hydrater ! » c'est drôle de voir comme ces explications ne parviennent pas à me calmer intérieurement alors même que c'est moi qui les formule. J'ose à peine le regarder. La douleur quant à elle se fait toujours sensiblement présente. Tsssss. Laisse-toi le temps Shéhé, ça finira bien par passer ; comme les autres fois. Et puis il faut dire que tu es tellement stressée ces derniers temps avec le départ d'Hélène et la recherche d'appartement ... Fort bien. Verre sur le bord des lippes. « Et- »
 
derling derling derling ! Umh ?

Regard rapide sur le téléphone tout fraîchement arraché de la poche intérieure de ma veste. « Oh ... » je reste à fixer l'appareil, pensive. Le verre toujours en suspension manque de se déverser. « Je ... ne m'en veux pas, mais il faut vraiment que j'y aille, il y a un petit imprévu de dernière minute et c'est assez ... embêtant. » c'est le cas de le dire. Rire nerveux. Aussi loin que je me souvienne, elle n'avait pas de voiture, alors comment aurait-elle pu ... Pas de temps à perdre, c'est dangereux. Gloup gloup gloup. Je me redresse vivement, remets le sac sur mon épaule et lui tends la main afin de mettre fin aux formalités et de clôturer. Rendons-lui son verre vide. Une fois chose faite, je me retourne pour prendre la direction de la porte avant de me souvenir qu'il avait évoqué un sujet auparavant. « Ah et concernant l'emménagement, ne t'en fais pas, normalement ça devrait aller je n'ai pas grand chose dans l'autre appartement. Mais c'est très sympathique de ta part ! » pressons, pressons ! « Encore désolée pour ce départ précipité ! » à quoi bon te pourfendre en excuses maintenant que tu es sur le seuil et pressée comme pas deux ? C'est surtout l'inquiétude qui s'exprime dans ma gestuelle : elle vient d'avoir un accident. Comprenez donc que faire passer les autres en priorité est capital pour moi. Le plus important ici est fait : la rencontre avec le futur colocataire, la visite du lieu de vie, la signature des différents contrats. Inutile de tourner trois fois dans ce décor. De toute façon les circonstances ne me le permettent pas. Un petit geste de sympathie de la main en signe d'au-revoir et me voilà qui me précipite jusqu'au véhicule, encore plus en proie au stress que les minutes précédentes.

Vite, il faut que je la retrouve.

©linus pour Epicode
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