La bourge est l’héritière de Luciana Falcone, cantatrice reconnue à travers le monde et acclamée depuis bien longtemps -A la retraite, car elle peut se le permettre- et de Gaston De Mésanger, un jeune homme aux racines douteuses devenu Producteur de talents divers –musique, écriture, humoristes- et amassant assez d’argent pour pouvoir acheter plusieurs voitures de sport sur un coup de tête sans jamais les utiliser.
Sans véritablement d’étonnement, sans vraiment s’attendre à quelque chose d’autre, Célestine est parfaitement capable de se montrer odieuse et suffisante. Déconnectée de la réalité, il lui arrive souvent de ne pas réaliser combien la vie de pauvre peut être compliquée et faire des bourdes monumentales sans même réellement le vouloir. Ou tout du moins, elle prétend ne pas le vouloir.
Il y a différents stades dans les insultes faites aux filles dans le genre de notre petite princesse : d’abord il y a chipie, et rapidement vient le terme peste. Célestine se situe très exactement entre la peste et l’insulte vulgaire et potache proférée à l’encontre des femmes de peu de vertus. Et bien qu’elle n’en soit rien, elle affectionne tout particulièrement ce surnom. A peu près autant que celui de Princess.
Célestine est égoiste, égocentrique, cruelle, jalouse, envieuse, méprisante… Une petite garce comme on en fait rarement. Et pourtant, ça ne l’empêche pas d’être une grande romantique adepte des livres à l’eau de rose, des violons, des cerisiers en fleur et des déclarations sous la pluie battante. La larme à l’œil devant les plus grands films d’amour de l’histoire du cinéma, la lèvre branlante en écoutant les chansons niaises de groupes pour pré-adolescentes, le cœur battant la chamade pour les babioles vendues à l’approche de la St-Valentin –sa fête préférée.
Sa mère, féministe militante convaincue, n’a cessé de l’éduquer comme une femme forte. Très forte. Trop forte. Les mots furent peut-être mal choisis, les décisions maladroites, mais désormais Célestine n’a pas une très bonne image des hommes, les voyant plutôt comme des machines à faire des bébés avec une mentalité de bébé. Sa mère n’est bien entendu pas la seule à blâmer, mais on ne peut pas nier son implication. Sans parler de celle de son crétin de père, qui sans sa mère, serait probablement mort inanimé quelque part dans un caniveau.
Elle n’a d’estime que pour son grand-père, le seul et unique Vito Falcone, qui épousa une femme divine nommée Silvia. Bien que Célestine ai toujours ses grands-parents du côté de son père, elle préfère clairement aller en Corse rendre visite à Vito et Silvia.
* Fée
* Chérie
Célestine n’est pas une demoiselle sortant véritablement de l’ordinaire, bien qu’elle le pense excessivement fort. Comme beaucoup, elle est allé à l’école dès son plus jeune âge, a eu la chance d’avoir des parents suffisamment fortuné pour lui obtenir l’accès à différents clubs ainsi qu’à l’équipement de vigueur pour chacun ainsi que des professeurs dans toutes sortes de domaines. Inutile de préciser que son grand-père, aussi adorable pouvait-il être avec elle, était un homme plein d’attente pour sa petite fille. C’est ainsi qu’il exigea qu’elle apprenne l’anglais ainsi que l’italien dès son plus jeune âge en plus de son français natal. Rien de bien impossible quand on a les moyens.
Et les moyens, ils en avaient tous. Tant et si bien que la Célestine n’a pu grandir autrement que dans l’opulence, frôlant même l’obésité à ses jeunes années à force de trop bien manger. Mais grâce au cheval, à l’escrime et à la rigueur de Carmen –sa nourrice- elle perdit très rapidement ses rondeurs pour devenir une jeune femme digne des plus grands magazines. Ce qui fut le début de la décadence discrète de notre jeune héroïne.
Aussi belle qu’elle fut, ses manières n’étaient pas adaptées à la vie dites civiles. Pour elle, les pauvres ne méritaient pas vraiment d’attention –ni de précaution- et elle s’en moquait avec une régularité à faire peur. Le collège ne fut pas très amusant pour toutes personnes n’ayant pas l’approbation de respirer de la part de Célestine. Les garçons se bousculaient pour elle et, ceux ne le faisant pas, étaient souvent la cible de quelques jeux proposés aux autres garçons par Célestine elle-même. La cruauté avait un visage, celui d’une ravissante blonde aux yeux améthyste.
Mais toute folie devant prendre fin, la reine des abeilles finit par être prise la main dans le sac. Ou plutôt le pied sur la tête d’un sixième dans les toilettes des garçons. La convocation fut rude, les mots durs, mais la sanction pour le moins discrète voire inexistante. C’est en sortant de cette réunion que sa mère, le dos droit et le menton haut, lui inculqua ce précepte qui restera gravée dans sa tête.
« On ne punit pas les reines. »
Le lendemain, une seconde séance d’escrime fut organisée dans la semaine pour occuper la princesse pendant qu’ailleurs, un petit garçon pleurait toutes les larmes de son corps dans l’indifférence générale.
Ainsi continua la vie jusqu’à ce qu’un jour soit affiché sur les murs du collège plusieurs photographies. Des photographies montrant Célestine et celle qui était connue au travers de tout l’établissement privé comme étant sa meilleure amie : Rachel Asher. Toutes deux se tenaient la main, dans une proximité qui ne laissait que très peu planer le doute sur la situation qui les liait. Les rumeurs filèrent, sans que ni Rachel ni Célestine n’y puisse rien faire. Comment faire taire une vérité ? Quelque chose s’étant produite ? Pourquoi tant d’étalage autour d’une histoire aussi minable ? Au final, elles n’avaient fait que s’embrasser. Ou était le mal là-dedans ? Bientôt l’affaire remonta aux oreilles de son père qui, presque immédiatement, la fit changer d’établissement et lui interdit de revoir ou de reparler à Rachel. Ce soir-là, Célestine pleura toutes les larmes de son petit corps. Ce soir-là, un jeune garçon jubilait dans l’indifférence générale.
« A vindetta, a chì la fà l'aspetta*» Comme dit le grand-père. Souvent. Comme s’il parlait de vieux souvenirs.
Ce n’est que quelques temps plus tard, après quelques mois aux prises avec ses parents et un instructeur particulier, qu’ils acceptèrent de l’envoyer en pensionnat à l’Académie Ethiareal. Ou du moins, c’est en partie pour ça.
* qui fait la vendetta doit l'attendre sur lui
♦ Age : 25 ans.
♦ Ton niveau rp : ça fait plus de 10 ans que je rp.
♦ Es-tu un dc ? de qui ? : Nion.
♦ TU nous as trouver comment ? On m'a soufflé le lien à l'oreille.
♦ Un mot? Mot.
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[b]Shijou Takane[/b] [THE iDOLM@STER] - Celestine de Mésanger